Quand on voit tout ce que les systèmes de développement personnel, de développement spirituel, de recherches de bien être autant physiques que psychiques proposent comme exercices, je m'interroge sur les pensées négatives.
On attire ce que l'on pense, on ancre ce que l'on attire et on recommence. Pourtant on peut passer des journées à être dans un mal être, un marasme de pensées dissonantes.
Ne le choisit on pas ? Avez vous remarqué qu'une pensée, ou l'effort d'une pensée est similaire pour un élément positif comme pour un élément négatif ?
Si vous prenez des choses simples :
- physiologiquement /
1- respirer du bas du ventre vers le haut de la poitrine
2- détendre les épaules et toutes parties en excès de tension
3- s'étirer toutes les heures
- psychiquement /
1- se connecter au positif
2- prendre attention à la sémantique intérieure
3- retirer les pensées parasites
4- méditer ou se recentrer au moins 3 fois par jour
Je vais m'arrêter là sur de l'hyper basique, mais si vous y rajoutez vos religions, vos croyances, votre auto discipline... Quand est ce que vous avez le temps de penser en négatif ?
Prenez soin de vous.
Be one
Pank
Pour l'instant un livre m'apporte pleins d'idées sur le sujet. J'ai envie d'en énoncer quelques unes à ma façon à la suite de ton questionnement fondamental.
RépondreSupprimerRéférences: "La force en soi : pour une psychologie positive" de Cottraux Jean éditions Odile Jacob.
page 133: Pensée optimistes et pensée pessimistes : une délicate balance.
Qui dit pensées positive et négative implique un passage par zéro, une sorte détat équilibré neutre, Nirvana peut-être. Mais il ressort d'expériences sur des étudiants que ce que nous imaginons une pensée neutre ne l'est pas. En décortiquant les réponses à leur questionnaire les psys quelques conclusions dérangent nos présupposés, et tant mieux. Je vais aux conclusions: lisez le livre pour les développements.
"Le dialogue interne de conflit avec 50% de pensées négatives et 50% de pensées positives correspondrait à des états d'anxiété ou à des états dépressifs légers." Notre pensée d'apparence neutre ne le serait donc pas.
"Le dialogue interne positif compte environ 62% de pensées positives contre environ 38% de pensées négatives."
Pour se sentir 'dans le positif' il faut à notre cerveau bien plus de pensées positives que les 51% escomptés ! Parce que nous sommes des entités biologique et pas des ordinateurs. La sélection naturelle éliminera les imprudents dont font partie les très optimistes. La nature en nous se méfie de l'optimisme. Quelqu'un qui doute est plu prudent.
On peut aussi évoquer les 11 schémas cognitifs inadaptés précoces de Young (page 144), l'impuissance apprise (page je sais plus...) ou la soumission à l'autorité (page 113)
Pas mal de mécanismes automatiques sensés nous protéger ne font que nous entraver. Comme une armure de chevalier difficile à ôter.